L’ensemble des éditions de Paris-Normandie ne sont pas parues ce vendredi 3 mars, conséquence d’un appel à la grève de vingt-quatre heures lancé dans la nuit par le syndicat SilpacCGT représentant les ouvriers du journal.

Leurs représentants souhaitent manifester leur désaccord aux négociations en cours avec le PDG de la Société normande d’information et de communication (SNIC), Xavier Ellie, sur les conditions du plan social de suppression de 33 postes contenu dans le plan de reprise de la société actuellement en redressement judiciaire. Le sort de l’entreprise est suspendu à la décision du tribunal de commerce de Rouen qui doit trancher le 15 mars prochain entre trois projets dont celui porté par le groupe Rossel, qui a les faveurs d’une majorité de journalistes de la rédaction et de leur syndicat, le SNJ.

Deux positions syndicales opposées qui créent un sentiment de tension, qui n’est pas étranger à l’action du Livre CGT. “24 heures pour mettre à plat le plan social, 24 heures pour négocier, 24 heures pour réaffirmer notre non au plan Rossel” résume le syndicat dans un communiqué. A l’appel du SNJ, une assemblée générale des journalistes est prévue le lundi 6 mars à 11 h à Rouen.