Quatorze Clubs de la Presse s’inquiètent des violences faites aux journalistes lors des manifestations contre la Loi Travail ces derniers mois.
Nous constatons une escalade dans la violence au cours de ces mobilisations. Des confrères ont été pris à partie dans l’exercice de leurs fonctions, tant par certains manifestants que par les forces de l’ordre alors même que leur qualité professionnelle ne faisait aucun doute (brassard et casque « presse », caméra siglée…). Certains ont été insultés, d’autres frappés. Ces agissements sont intolérables et nous les condamnons fermement, d’où qu’ils viennent.

Les journalistes ne représentent nullement une menace pour l’ordre public, ils exercent leur mission avec professionnalisme et neutralité. Ils sont les garants de la vitalité démocratique.
Dans ce contexte particulier, nous appelons chaque partie prenante à faire preuve de mesure et du sens des responsabilités.
Ces violences gratuites répétées sont inadmissibles.

Nous réaffirmons solennellement le principe fondamental de la liberté d’informer, pilier de la démocratie.

La liberté d’information est un droit, les journalistes ne sont pas des cibles.

Les sociétés des journalistes* de M6 et France 3 s’associent aux Clubs de la presse signataires.
* Une société de journalistes est une association de journalistes interne à une rédaction.