Chaque année, plus de 216 000 femmes sont victimes de violences de la part de leur ancien ou actuel conjoint, et 84 000 femmes sont victimes de viols ou tentatives de viols.

Des chiffres alarmants rarement partagés par les médias, qui, souvent appuient et reproduisent certains stéréotypes. Faire évoluer le traitement médiatique des violences sexistes et les pratiques journalistiques est un objectif pour le CIDFF (Centre d’information sur le droit des femmes et des familles) de Seine-Maritime, qui considère que les médias locaux par leur position de premiers interlocuteurs ont une place particulière dans cette lutte. 

Ce lundi 4 mars, était organisé un après-midi de formation à destination des journalistes. Un moment qui offrait l’occasion d’approfondir leurs connaissances, de les sensibiliser à un traitement médiatique non sexiste des violences de genre et de préconiser un traitement plus juste, notamment sur les titres des articles qui fréquemment minimisent et rendent les violences sexistes attrayantes.

Malheureusement des obstacles tels que le processus de production de l’information et le manque de sensibilisation et de formation de la profession entraînent la rédaction d’articles éloignés de la réalité. Le CIDFF s’engage donc à former les pros des médias aux cours d’interventions et les invite à rester le plus factuel possible dans leurs articles.