Un visage et deux plumes. Ce jeudi 13 septembre, il était question de littérature et journalisme au Club. Autour de Dorothée Brimont, journaliste reporter d’images pour Paris Normandie et administratrice du Club, qui animait cette soirée, nous avons eu le plaisir de recevoir Philippe Huet et Jean-Marc Pitte. Le premier, havrais durant de longues années, maintenant manchois et ancien rédacteur en chef adjoint de Paris Normandie, qui après avoir démissionné de son poste au début des années 90 a écrit plus d’une vingtaine d’ouvrages. Le second, ancien grand reporter pour France 3, habitant de Saint-Martin-du-Vivier, qui vient de sortir, en juin dernier, son quatrième roman « La mutualisation du crime ».
Après être revenu sur les carrières des deux auteurs, qui ont tous deux commencé par des livres de journalistes qui ont remporté un beau succès. Philippe Huet et son livre Mgr Jacques Gaillot, ma liberté dans l’église aux Editions Albin Michel et Jean-Marc Pitte et L’Ascenseur social est en panne, j’ai pris l’escalier aux Editions de l’Archipel.
Et si, Philippe Huet avoue qu’au début il n’avait “pas de goût pour la fiction”, c’est finalement à cela qu’il est venu et il s’est notamment tourné vers le polar à l’image de Jean-Marc Pitte également. Tous deux ont pour habitude de partir d’un fait (divers) bien réel pour débuter leur roman. Le 11 septembre 2001 dans le dernier livre de Pitte, le trafic dans les containers du port du Havre pour le prochain roman d’Huet qui sortira premier trimestre 2019. “Je n’aurai jamais pu écrire de romans, si je n’avais pas eu 23 années de journalisme derrière moi et je serai journaliste jusqu’à la fin de ma vie”, assène Philippe Huet.
Et de conclure qu’il est parfois plus facile de lancer des alertes, même si Philippe Huet n’aime pas ce terme, dans les ouvrages de fiction. “Les romans sont porteurs de vérité. C’est en lisant des romans que j’ai appris le monde”, précise même Jean-Marc Pitte.
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