Ce vendredi 12 décembre, Laurence Durdux, adhérente du Club, a présenté un Campus Sandwich “Info, com’ et défi climatique, par où commencer ?” à la Maison Bleue. Facilitatrice RSE, partenaire de la Cité de la RSE et de l’Impact entre autres activités liées ces domaines, Laurence intervient régulièrement pour le Club et pour Campus Normandie, comme en avril 2025 pour “Faire de la RSE un atout pour son entité”
Ce jour, devant une demi-douzaine de participants, l’experte a d’abord dressé un état des lieux et un contexte du défi climatique avant de montrer en quoi l’enjeu désormais pour les professionnels étaient “d’adapter leur activité tout en conservant l’efficacité de leurs offres pour assurer la pérennité de leurs modèles économiques”. Vaste programme qui propose plusieurs solutions.
À quoi la notion de défi climatique fait écho pour les métiers de l’information et de la communication ? Le groupe a été force de proposition est a immédiatement pensé à l’intelligence artificielle, la désinformation, les fake news, l’éducation… Comment tous ces aspects sont intégrés dans les usages numériques au cœur des activités quotidiennes des professionnels ? Quelles sont les évolutions des métiers ?
Il y a des métiers émergents, comme l’expert capable de dire s’il vaut mieux utiliser telle ou telle méthode pour limiter son impact. Vaut-il mieux toujours imprimer ? Ou jamais ? Ou la vérité est-elle au milieu et surtout au cas par cas ? Pour les médias, ne faudrait-il pas arrêter le print ? Voire les réseaux sociaux ? Est-il nécessaire d’être si manichéen dans ses choix face au défi climatique et à la réduction de notre empreinte carbone ?
Pour les métiers de la communication, cela se traduit par la lutte contre le greenwashing, la valorisation de la sobriété, travailler plus en amont avec les équipes RSE, mesurer l’impact d’une communication. Pour les médias, il s’agira de mettre des informations liées au défi climatique et à la réduction des gaz à effet de serre en transversalité des sujets traités et non pas comme un seul sujet à part, ou encore d’automatiser la vérification des exactitudes scientifiques.
Il y a donc des nouveaux métiers qui arrivent et qui correspondent aux nouvelles pratiquent ou qui s’imposent par le cadre législatif, comme le ou la responsable reporting climat qui est une exigence de transparence imposée à certaines entreprises. En communication, on peut rencontrer un(e) stratège en communication responsable, un(e) chargé(e) de communication RSE ou encore l’éco-concepteur de contenus print et web. Côté médias, il y a désormais des journalistes solutions, des data journalists climat, des fact checkers et même une Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique.
Et si vous ne faites pas encore partie de ces nouveaux professionnels, il est déjà possible d’agir en faisant évoluer ses pratiques : rendre la publicité plus responsable, développer une communication numérique plus sobre, réduire l’empreinte carbone (moins de transport pour les prises de vue par exemple), recycler ses contenus, ne pas utiliser l’IA systématiquement, communiquer sur le covoiturage et les transport en commun pour ses événements, supprimer les goodies…
Laurence Durdux propose une formation plus poussée sur ce sujet le 12 février 2025. Plus d’informations
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