Huit participants se sont retrouvés, mardi 7 novembre, pour un atelier créatif sur le Design Thinking, pour ce premier “Campus Sandwich” havrais, accueilli à l’EM Normandie. L’occasion de découvrir la méthode et de phosphorer ensemble.

Après une présentation rapide de chacun, Myriam Le Barbier, UX designer a expliqué ce qu’est le design thinking et quel est son intérêt. Pour compléter cet exposé pédagogique, l’intervenante a proposé un jeu de rôle mettant en scène chacun des participants. L’occasion de faire preuve d’empathie et de réaliser une “Empathy map”.

Les participants ont pu apprendre que cette méthode remonte aux 30 glorieuses, avec les problématiques de grande quantité, notamment dans les domaines de l’urbanisme et de la circulation. Plus tard, dans les années 1980, les suédois se sont penchés sur le travail d’un outil au service de l’humain avec le début des ordinateurs grâce à l’Utopia project. Enfin, c’est l’agence IDEO, qui a fait connaître le terme de Design Thinking en 1994.

Design Thinking : Késako ?

Il s’agit d’une conception de solution, centrée sur l’humain, applicable dans tous les domaines d’activité, selon 3 principes :

  • Désirable : qui répond aux attentes de l’utilisateur
  • Faisable : réalisable techniquement
  • Viable : réalisable économiquement

Quatre phases :

  • Identifier le problème
  • Définir le problème
  • Exposer plusieurs solutions
  • Proposer la solution la plus adaptée

l’UX Design : l’utilisateur est au centre des préoccupations. L’objectif : réduire les incertitudes. La méthode : l’empathie.

Il existe des déclinaisons :

  • Le design sprint : trouver une solution en 5 jours (comprendre/s’inspirer / prototyper / tester / prioriser)
  • Le design system : anciennement charte graphique, écosystème vivant, muable.
  • Le design fiction : approche prospective de tous les futurs possibles
  • Le design systémique : approche dans la globalité des impacts dans un spectre large