Mardi 15 avril s’est tenue la première édition de Com’up, une journée dédiée à la communication sur le campus stéphanais du CESI. Com’up a été pensé et organisé par les étudiants du mastère “Manager de projet web digital”. 

Tout au long de la journée, dix conférences et tables rondes ont été présentées par les étudiants eux-mêmes sur des sujets qui leur tiennent à cœur. Seuls ou en binômes, ils ont su analyser la communication sous toutes ses formes. 

Jeanne Buron, volontaire en service civique au Club, a notamment suivi les conférences suivantes : 

  • Vendre sans communiquer sur son produit

Guillaume et Mathéo ont choisi d’illustrer leur propos avec la stratégie de communication de RedBull. Ils ont démontré comment la marque s’est imposée comme le leader sur le marché de la boisson énergisante en vendant une expérience et des valeurs humaines, notamment liées au sport. RedBull entretient son image de marque en étant partenaire d’évènements sportifs majeurs et en s’associant à des ambassadeurs qui captent une large audience dans leurs disciplines. En résumé, une parfaite maitrise du storytelling permet à RedBull de mettre de côté le marketing traditionnel. 

  • Marketing à haute vitesse : le cas de la F1 

Théo et Sheridan ont poursuivi la matinée en détaillant le virage opéré par le sport automobile et plus particulièrement la F1. Finie la sieste du dimanche devant la télévision et les courses, le rachat de la F1 par le groupe Liberty Media en 2017 a complètement revu la communication de cette activité. L’image vieillissante et inaccessible de ce sport s’est faite oubliée au profit d’une cible plus jeune et très engagée sur le digital. L’objectif ? Créer un lien relationnel entre le public, les écuries et les pilotes en utilisant l’instantanéité d’Internet. La série Netflix “Drive to survive” a également participé à la construction d’une nouvelle image de la F1, sans pour autant faire diminuer le prix d’une entrée pour assister à un Grand Prix. 

  • Donner de la voix à sa marque : le podcast

Céline et Laura ont fait appel à Clara Latirre, fondatrice et animatrice du podcast ”Comm’ un lundi” pour nous éclairer sur la montée d’un nouveau canal de communication : le podcast. Le format audio connaît un véritable essor dans le paysage digital. D’après les intervenantes, trois facteurs favorisent ce phénomène : l’accessibilité, l’engagement et l’authenticité. Avec son expérience, Clara a expliqué comment le podcast de l’agence Evvi souhaite donner la parole aux communicants normands pour faire découvrir le monde de la communication. 

  • La puissance de la communication non verbale : décoder le langage corporel 

Après la pause méridienne, Marie a aidé à traduire ce que les mots ne disent pas. En faisant la différence entre le para-verbal et le non-verbal le public a pu comprendre l’importance du ton, du volume, du rythme et des silences mais aussi les enjeux derrière son visage, sa posture, son regard et son apparence. En modulant tous ces paramètres, les communications para-verbales et non-verbales permettent de mettre l’expression du corps au service du message et non pas d’avoir une attitude en contradiction avec le discours énoncé. Dans les milieux scolaires et professionnels, la maîtrise de soi et de ces signes extérieurs sont des atouts pour persuader et séduire un public ou un recruteur.

  • “Level” up ou comment développer ses softs skills 

À leur tour, Juliette et Thibault ont fait le point sur les compétences humaines et professionnelles qu’il est possible de mettre en avant dans nos parcours. Ils ont commencé par clarifier ce qui différencie les hardskills des softskills. Les hardskills sont des compétences techniques et pratiques, qualifiés de savoir faire professionnels. Les softskills sont des compétences comportementales et humaines. Quatre familles de softskills sont reconnues : les compétences relationnelles (l’échange, l’écoute et la relation avec les autres), les compétences émotionnelles (aussi appelé quotient émotionnel), les compétences organisationnelles (l’autonomie et l’implication) puis les compétences cognitives autour de la réflexion. 

  • L’IA au service de votre communication 

La journée s’est clôturée par une conférence sur l’IA générative qui devient omniprésente, à la fois dans nos vies personnelles et professionnelles. Rémi et Arthur ont pensé l’intelligence artificielle comme un stagiaire qui vient d’arriver dans une entreprise : beaucoup de possibilités et de compétences mais une nécessité de formation et d’accompagnement. La méthode CRAFT est une clé pour mettre l’IA au service de vos projets. Le C pour le contexte, le R pour le rôle, le A pour l’action, le F pour le format et le T pour la target. En respectant l’ordre de ces indications, les risques liés à l’utilisation devraient être évités ou du moins contrôlés. Selon les garçons, trois limites doivent tout de même être prises en considération : les schémas redondants, la confidentialité mais aussi la répétition de biais et d’hallucinations.