Du 26 au 28 mars, Louna, volontaire en service civique au Club, a participé aux Assises du Journalisme à Tours.
Cette 17e édition, sur le thème « Le Journalisme c’est du Sport » a couvert trois grandes questions de la profession : l’éducation aux médias, l’intelligence artificielle, puis les conditions de travail particulières à ce métier.

 

Le premier jour a retracé le besoin crucial de faire de l’Éducation aux Médias et à l’Information (EMI). Avec des conversations telles que « Le journalisme de sport dans l’EMI », « Les clubs de sport : un nouvel enjeu pour l’EMI ». Le besoin de faire de l’EMI, avec moins de cadre et plus de liberté pour les enfants. Dans les clubs de sport où il est nécessaire d’éduquer les jeunes, un besoin d’avoir un référent dont le rôle serait de faire de l’EMI, a été relevé par Amar Sy, coordinateur socio-sportif de l’association « Drop de Béton : le rugby au coeur de la vie ».  L’après midi s’est concentrée sur les Prix EMI 2024, avec la présidente du jury Marie Portolano. Voir les lauréats.

Pour la deuxième journée, les intervenants se sont saisis du sujet brulant de l’Intelligence Artificielle, et des conditions actuelles des journalistes. En ouvrant la discussion avec des débats comme « Le journalisme et l’IA : concrètement on fait quoi ? ». Ou encore « Ethique, Chartes et Cartes de Presse », accompagné de Catherine Losac’h, présidente de la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels.
Toute l’après-midi était destinée à « L’Agora des États Généraux de l’Information », plusieurs dialogues ouverts sur le modèle économique de la presse, la déontologie, le secret des sources ou encore la lutte contre la désinformation.

Le jeudi matin a été consacré à la profession de journaliste de sport, avec des sujets tels que « Quel traitement des violences sexistes et sexuelles dans le journalisme de sport ? ». Un sujet important pour chacune des personnes présentes, des étudiantes d’école de journalisme ont suggéré une formation plus poussée dans les écoles, sur la question des violences sexuelles et sexistes.
La conclusion de la discussion « Journalistes ou supporters ? », entre autre avec Lionel Dangoumau, directeur de la rédaction de l’Équipe, était un compromis. Un journaliste de sport peut être supporter d’une équipe, du moment qu’il reste le plus neutre possible, a terminé Louise Audibert, journaliste indépendante.

Ces derniers moments se sont conclus avec le Baromètre Social : à la recherche d’un nouveau modèle économique pour la PQR, présenté par Jean-Marie Charon, auteur et adhérents du Club. Ce baromètre peut être analysé cette année de manière plutôt optimiste, avec 34 000 cartes de presse distribuées, « une véritable bouffée d’air’ », décrit l’auteur, malgré les difficultés croissantes des médias.