Organisé par le Club, Le Grand Mix Com’ et Médias a offert une journée professionnelle à laquelle se sont rendus plus de 300 participants. 38 exposants ont présenté leur savoir-faire, leur expertise, leurs innovations… aux communicants, journalistes, étudiants de la région. 3 tables rondes et retours d’expériences ont permis d’évoquer les enjeux de la communication et des médias au niveau régional. Une atmosphère propice et des espaces de convivialité ont facilité les échanges.

 

Les exposants d’abord, ils étaient 38 à nous avoir fait confiance et soutenu pour cette première édition. Communication globale, digitale, audiovisuelle, par l’objet, traiteur, lieu événementiel, media, agence d’hôtesse, régie et technique événementielle, attaché de presse, imprimeur, les visiteurs ont pu bénéficier d’une large palette de savoir-faire en termes de prestations en communication. Retrouvez les plus en détails sur le site de l’événement.

   

En plus des 38 talents normands que nous offrions de rencontrer, dans la salle de conférence attenante au salon était proposé un beau programme de retour d’expérience, table ronde et ateliers.

Retour d’expérience inspirant de Stéphanie Boutin

L’après-midi a commencé à 14h30 par un retour d’expérience de Stéphanie Boutin, directrice adjointe du groupe Matmut, en charge de la communication et de la RSE, sur le changement de stratégie de com’ de l’entreprise. La conférence était animée par Michel Murlin, ancien journaliste, formateur et administrateur du Club.

La conférence a débuté avec la narration du cheminement professionnel de Stéphanie Boutin. Son parcours initial était bien loin du domaine de la communication. Malgré une appétence pour les sciences, Stéphanie Boutin s’est dirigée vers une fac de lettres et est devenue journaliste à la suite de multiples stages et de nombreuses rencontres. Elle a notamment travaillé pour le magazine « Elle », pour les chaînes de télévision Téva et M6, et également chez France Inter. Elle a plongé dans le domaine de la communication plus tard, par hasard, suite à des projets organisés par certains de ses contacts. Elle exerce alors le travail de communicante en freelance, en s’occupant de la communication évènementielle et produit.

Stéphanie Boutin arrive en tant que directrice adjointe à la Matmut en 2016. Le groupe a alors une volonté de changement de son identité marketing. Avant 2016, la Matmut a fait de la communication de notoriété avec notamment l’image des humoristes Chevalier et Laspalès dans ses spots publicitaires. Le groupe a considéré par la suite que ces spots ne correspondait plus à l’image de marque qu’il souhaitait véhiculer. La nouvelle identité se concentre sur une communication de proximité, qui met en avant les valeurs de l’entreprise (tolérance, ouverture) avec des spots représentant une famille dans des situations de vie quotidienne.

Comme l’explique Stéphanie Boutin, la période du Covid-19 a généré une nouvelle transition dans le groupe. La communication s’est plus axée sur les services proposés en période de pandémie (comme la téléconsultation par exemple). La Matmut à également fait usage de démarches solidaires (dons, gel de tarifs). Le groupe fait aujourd’hui une communication fondée sur les problématiques liées au pouvoir d’achat et de l’accès au soin.

Vif intérêt pour la thématique des influenceurs

Après une première conférence salle comble, il en fut de même à 15h30 avec la table ronde sur le thème « Travailler avec les influenceurs ».

Sur le plateau se sont retrouvés Émilie Daudin – influenceuse rouennaise à 159 000 abonnés sur Instagram, blogueuse, podcasteuse – Jean-Marc Deverre – micro-influenceur passionné de littérature américaine et communicant de profession – Federica Villani – chargée des relations presse et influenceurs pour Ferrero France – et Laure Aubert – formatrice en communication globale, digitale et d’influence, participante à l’organisation de l’Armada et anciennement responsable commercial, communication et marketing territorial. Franck Dubois, graphiste et administrateur du Club, a animé l’échange.

Celui-ci a porté sur l’intérêt des collaborations entre marques et influenceurs, représentant une stratégie de communication incontournable. Ensuite, comme tout travail mérite salaire, celui des influenceurs a été évoqué. Il dépend de certains critères, tels que la taille de leur communauté entre autres.

En fin de rencontre, les spectateurs ont pu poser leur questions aux intervenants. Les thèmes de l’influence dans le milieu culturel ainsi que dans le secteur public ont été abordés.

3 ateliers de préfiguration pour les 12 heures de l’agilité numérique

À partir de 17h, le temps d’échanges qui clôturait la journée portait sur la prochaine édition des 12h de l’agilité numérique, qui se tiendra le 15 septembre 2022 en présentiel, avec au programme 24 ateliers de 30 minutes. Durant cette intervention, menée par Julie Guesdon, journaliste indépendant et administratrice du Club, 3 ateliers de préfiguration de l’évènement ont été présenté.

    

Le premier, animé par AnSo autour des OSINT (Open source intelligence), concernait les principes clés de ces réseaux d’information en libre accès : la traçabilité de l’info et la réversibilité de la méthodologie de recherche. Le deuxième, proposé par Philippe Bazin, présentait quelques notions juridiques à propos des droits d’auteurs, mais aussi à propos de plateformes de protection de ces droits. Et le dernier atelier, présenté par Mélanie Depoilly tournait autour de l’outil de veille stratégique InoReader, qui permet de centrer toute sa veille sur un même outil grâce à l’utilisation des flux RSS pour obtenir l’actualité de chaque site que l’on surveille en temps réel.

À la suite des ces 3 ateliers, la billetterie early bird de l’événement a été ouverte. 100 places sont à vendre à tarif réduit d’ici le 28 juin, 23h59.

La journée a pris fin autour d’un verre de l’amitié et des bons mots de Franck Dubois, qui pilote la commission organisatrice composée de nombreux adhérents que nous remercions encore, notamment Eric Butynski, Stéphanie Charny, Edwige Sève ; ainsi que la stagiaire du Club dédiée au projet, Juliette Hamel.